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La
cofondatrice du MIFO, Nicole Fortier, tient
sa petite-fille Élyse dans ses bras devant une
photo d’elle-même, lors de l’exposition Les
humains du MIFO. PHOTO: FRED SHERWIN
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Le 8
février dernier, se tenait le vernissage des photographies
Les humains du MIFO, qui étaient pré-sentées jusqu’à
la fin février, dans la Galerie d’art Eugène-Racette du
centre culturel d’Orléans.
Inspirée
par le blogue photo Humans of New York, cette exposition
spéciale organisée dans le cadre du 40e anniversaire du
Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) permettait
aux visiteurs de découvrir des individus ayant un lien particulier
avec l’organisme et Orléans.
Chacun
des clichés pris par le photographe Sébastien Lavallée était
accompagné de citations qui témoignaient de leurs vies,
de leurs rêves, de leurs grands accomplissements, de leurs
familles et de leurs carrières.
Les visiteurs
pouvaient aussi entendre des extraits de témoignages transmis
en boucle à l’aide d’un haut-parleur. Ces extraits sont
désormais disponibles pour écoute au mifo.ca/event/exposition-humains-mifo.
Pour les
gens présents, le thème de l’exposition était des plus appropriés,
le MIFO représentant bien plus qu’un édifice de béton :
« Le MIFO est ce qu’il est aujourd’hui parce qu’il y a de
nombreuses personnes qui y ont cru dès le début et tout
au long des 40 dernières années », a déclaré la directrice
générale Marie-Claude Doucet.
Une opinion
partagée par Jean-Guy Doyon, cofondateur et premier président
du MIFO: « Le MIFO, c’est une grande famille qui a su développer
un réseau de personnes engagées et fières de leur langue
et de leur culture. »
D’ailleurs
le côté humain de l’organisme était sur toutes les lèvres
lors du vernissage : « C’est la communauté qui fait avancer
le MIFO. C’est comme ça que l’endroit physique a fini par
leur ressembler », a indiqué le photographe Sébastien Lavallée.
« Pour
moi, c’est le poteau central de la francophonie d’Orléans…
c’est l’ADN d’Orléans », a pour sa part lancé Denis Gagnon,
chroniqueur à ce journal et l’un des bâtisseurs présentés
par l’exposition.
De son
côté, Pierre-Paul Noreau, le président et éditeur du journal
Le Droit, compare le MIFO à l’une de ses employées, plus
précisément à Joëlle Drouin, directrice du marketing et
des communications : « La première fois que je l’ai rencontrée,
je me suis dit : “C’est une tornade!” Elle symbolise le
MIFO! C’est un organisme fondamental pour la communauté
et qui lui donne de l’énergie. C’est dynamique, expansif
et chaleureux. »
Pour Gérald
Poulin, président du CA de 1987 à 1990, le MIFO porte bien
son nom : « Tout est dans l’implication francophone. C’est
important de renouveler notre foi dans notre langue, dans
notre communauté et dans tout ce qui touche la francophonie.
»
Âgé de
seulement 20 ans, William Burton, entrepreneur et membre
du CA du MIFO, y va d’une vision kitsch complètement assumée
: « C’est cheesy, mais c’est notre soleil. C’est ce qui
fait rayonner la francophonie à Ottawa. »
Bien que
Les humains du MIFO ait cédé sa place à une autre
exposition, les photographies de ces héros du quotidien
peuvent toujours être vues par les visiteurs qui se rendent
au centre culturel d’Orléans, situé au 6600 rue Carrière.
(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)