Lundi 25 mars 2024
 
Chercher


29 février 2024


25 septembre 2023


 


 






Événements



 


Tour d’horizon sur l’année des francophones
Charles-Antoine Côté
Francopresse
9 janvier 2020

En septembre, soit 10 mois après la suspension du financement de l’Université de l’Ontario français, le gouvernement provincial est revenu sur sa décision. Dans une entente convenue avec le gouvernement fédéral, les deux parties se sont entendues afin d’en assurer le financement. Par ailleurs, le portrait démographique de l’Ontario fait toujours état du vieillissement de la population francophone.

L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) revient sur ce vieillissement dans son Livre blanc sur le vieillissement des francophones en Ontario. Il relève certaines lacunes concernant l’accès aux services de soin en français pour les Franco-Ontariens, en particulier l’insuffisance de services de résidence et de soins de longue durée en français, le ratio actuel étant de neuf foyers de résidence de longue durée offrant des services en français pour 744 000 personnes. En

Atlantique

Depuis 15 ans, le nombre de francophones est toujours en baisse dans les Maritimes, selon un article de Radio-Canada publié en mars dernier.

Néanmoins, l’Île-du-Prince-Édouard accueillait, pour la première fois, le Congrès mondial acadien conjointement avec une partie du Nouveau-Brunswick. L’évènement présenté tous les 5 ans aura duré 15 jours.

Le bilinguisme a été au cœur de nombreuses controverses ces derniers temps, notamment en janvier dernier sur le dossier du personnel ambulancier. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick avait demandé de mettre fin à la norme qui stipulait qu’au moins un travailleur paramédical bilingue devait être présent lors d’interventions. Le gouvernement a finalement fait marche arrière dans ce dossier.

En Colombie-Britannique

La cause de l’éducation francophone en Colombie-Britannique est portée devant la Cour suprême du Canada. La Colombie-Britannique et le Conseil scolaire francophone ne s’entendent pas sur l’interprétation de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, pour des raisons financières.

Selon le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne Jean Johnson: « La langue française devient un véhicule économique pour faire affaire au niveau national et international. Il faut arrêter de dire que c’est une dépense et dire que c’est un investissement et un renforcement de l’économie canadienne. »

Dans l’Ouest

L’Alberta a confirmé ses allégeances conservatrices lors des élections provinciales et fédérales. Il est plus difficile pour les associations telles que l’ACFA de représenter les intérêts des francophones alors que le pouvoir au niveau provincial et fédéral est partagé entre deux partis rivaux.

Brian Pallister est réélu au Manitoba. Les communautés francophones espèrent pouvoir compter sur son aide notamment dans le domaine de la santé, de la culture et de l’éducation.

Cette année marquait le 40e anniversaire du drapeau fransaskois. Un lever de drapeau s’est d’ailleurs tenu à l’occasion du 21e Rendez-vous de la Francophonie en mars dernier. Selon un rapport récent de Statistiques Canada, le bilinguisme est en hausse dans la Saskatchewan.

Dans le Nord

Au Yukon, la francophonie se porte bien! Whitehorse est l’une des 14 villes au pays nommées « ville accueillante pour l’immigration francophone ». La construction de la nouvelle école de langue française a d’ailleurs été entamée en mai dernier.

Au Nunavut, l’accès aux services de santé est difficile non seulement pour les francophones, mais pour la population en général. De plus, le manque de ressources en éducation incite souvent les francophones à déménager, nous indique-t-on du côté de l’association francophone. À l’automne dernier, le Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) annonçait qu’il appuie le développement de l’accès à l’éducation aux adultes et au niveau postsecondaire en français à Terre-Neuve-et-Labrador et au Nunavut.

Aux Territoires du Nord-Ouest, un bras de fer entre les commissions scolaires et le ministère de l’Éducation est en cours concernant l’admission des élèves non-ayants droits dans les écoles francophones, et l’utilisation du pouvoir discrétionnaire par le ministère qui a été jugée trop sévère par la Commission scolaire francophone. Le dossier est actuellement devant la Cour d’appel et le jugement devrait être rendu en 2020.

(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)

Arts

  La petite histoire...


Un troisième roman pour Mélissa Balthazar

Le MIFO se met en mode fête pour la rentrée

Le MIFO lance sa saison artistique 2023-2024


La petite histoire... de l’avenue de la Famille-Laporte

L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

 

 
Sections
  Services
Nous joindre


www.orleansonline.ca/Orleanais
745 crois. Farmbrook
Orléans, Ontario K4A 2C1
Téléphone; : 613-447-2829
Courriel : orleanais@orleansstar.ca

 

OrleansOnline.ca © 2001-2023 Sherwin Publishing