Après des années de démarchages, des représentants du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) et leurs partenaires dans le projet ont finalement pu procéder à la première pelletée de terre du futur dôme sportif, le 21 décembre dernier.
|
Des représentants du CECCE et leurs partenaires se joignent à la première pelletée de terre du futur dôme sportif de l’École secondaire catholique Garneau. PHOTO : JEAN-MARC PACELLI |
« Il y a beaucoup de fierté, parce qu’on travaille sur le projet depuis plusieurs années. C’est sûr que la pandémie est venue ralentir le tout, comme c’est le cas pour plusieurs projets », a indiqué Jason Dupuis, surintendant de l’éducation.
Installé sur le terrain de l’École secondaire catholique Garneau et mesurant environ 60 mètres de largeur, 137 mètres de longueur et 18 mètres de hauteur, le dôme devrait être accessible dès la prochaine rentrée scolaire.
Une bonne nouvelle pour la directrice de l’école, Caroline Viau : « Le programme sport-études est en place depuis 2021 et on fonctionne à pleine capacité pour ce qui est des installations sportives. En sachant que le dôme s’en vient, on voit beaucoup d’aspects positifs pour la vie scolaire, le parascolaire et le sport-
études. »
Estimé à 5 millions $, le dôme n’aura pas coûté un sou au CECCE. « Ce sont les partenaires qui absorbent les coûts. Le Conseil pourra profiter de l’installation pendant la journée et ils pourront le louer pendant la soirée », a expliqué M. Dupuis.
Le surintendant prend d’ailleurs soin de souligner que le dôme sera ouvert à tous.
« N’importe quel élève de l’école va pouvoir bénéficier des différentes installations au cours des trois premières périodes. Les élèves du sport-études seront avec les partenaires pendant la quatrième période. Les trois autres périodes seront ouvertes à la population. »
Outre la pandémie qui a ralenti l’arrivée du dôme, le CECCE a dû retourner à la table à dessin afin d’apaiser les membres de la communauté qui voyaient d’un mauvais oeil sa construction.
Pour le président de l’Association communautaire de Chateauneuf, Pat Teolis, ce n’était pas suffisant : « Le dôme Garneau approuvé sera au milieu d’un quartier résidentiel établi et à quelques mètres des maisons voisines. Ce sera beaucoup plus près des résidences par rapport à tous les autres grands dômes situés à Ottawa et dans d’autres collectivités », a-t-il écrit à L’Orléanais, rappelant que son association n’en avait pas contre le dôme sportif comme tel, mais contre son emplacement.
Il a d’ailleurs rappelé que, lors d’une session d’information tenue en novembre 2019 au sujet du dôme, « lorsqu’un des résidents locaux a demandé aux quatre représentants du CECCE s’ils acceptaient de résider près d’une telle structure, ils ont tous refusé de répondre. »
Malgré l’opposition, M. Dupuis demeure sûr que le lieu gagnera à moyen terme la faveur de la communauté.