Le mercredi 11 janvier dernier, des élèves de 6e année de l'École élémentaire publique Jeanne-Sauvé ont proposé une douzaine de projets devant un jury afin d'améliorer leur communauté scolaire.
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Salma, la gagnante de la compétition, entourée des membres du jury. PHOTO : COURTOISIE DE DAVID BENAY |
Les projets étaient d’une grande variété, allant d’un club de cuisine à un nouveau carré de sable pour les élèves de la maternelle, en passant par l’affichage de petites cartes dans l’école sur lesquelles seraient écrits de bons mots.
Peu importe l’idée, les élèves devaient respecter une consigne très importante : leur projet devait avoir un budget tout au plus de 250 $. Ce montant allait être remis à l’élève au projet gagnant grâce à la Fondation Momentum Jeunesse.
« Je suis toujours impressionné par les jeunes. Il y a plusieurs idées que l’on croit compliquées, mais c’est tellement simple de faire de petites améliorations dans la communauté », a confié le conseiller Matthew Luloff, qui siégeait sur le jury en compagnie de la conseillère Catherine Kitts, du conseiller scolaire Marc Roy, du député provincial Stephen Blais, de la directrice par intérim Célyne Boileau et d’Emma, la gagnante de la compétition amicale de 2022.
Une fois les délibérations complétées, c’est l’idée d’avoir des plantes dans chaque classe, proposée par Salma, qui a été retenue. « J’ai eu l’idée parce que moi et ma mère on achète tout le temps des plantes. On adore les plantes! On sent que ça nous aide beaucoup, donc je me suis dit que ça pourrait réduire le stress à l’école. Quand j’ai vu tous les bienfaits qu’elles ont sur nous, je me suis dit que ça serait une bonne idée », a-t-elle dit à L’Orléanais.
Avant le début des procédures, l’enseignant David Benay a informé ses élèves que, même si leur projet n’était pas retenu, cela ne voulait pas nécessairement dire qu’il ne se réaliserait pas, comme l’a constaté la jeune Chloë. Elle a été surprise d’apprendre que Matthew Luloff était déjà investi dans son idée d’acheter une poubelle pour la cour d’école et qu’une poubelle serait donc installée prochainement.
Au-delà de l’amélioration de la communauté scolaire, l’exercice en était un académique. « Leur français est évalué pour leurs présentations orales et pour l’écriture de leurs textes. Ils sont aussi évalués dans le cadre des mathématiques avec les attentes de littératie financière, donc comment calculer et se faire un budget », a expliqué M. Benay.
Les bonnes actions allaient se poursuivre pour le jeune groupe, alors que le 12 janvier ils allaient travailler à modifier huit jouets, appelés Switch, pour des enfants ayant des besoins particuliers avec l’aide de l’entreprise Makers Making Change. « Ils fabriquent toutes sortes de choses pour les personnes à mobilité réduite », a précisé M. Benay.