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La sécheresse a fragilisé les cultures à Orléans
Rebecca Kwan
IJL – L’Orléanais
9 octobre 2025

Le temps sec de cet été donne du fil à retordre aux maraîchers de la région. Les propriétaires de la Ferme d’Orléans, Françoise et Paul Henrie, ont notamment dû couper court à l’autocueillette des pommes, après seulement quatre fins de semaine d’ouverture, en raison d’une production de fruits moins abondante qu’à l’habitude.

Les pommiers de leur verger étaient également plus abîmables cette année. Par mesure de précaution, les propriétaires de la ferme avaient d’ailleurs demandé aux visiteurs de redoubler de prudence et d’éviter de grimper les arbres lors de leur visite.

« Le manque d’eau a asséché les branches qui sont devenues plus fragiles… plusieurs se sont brisées spontanément », laissent entendre M. et Mme Henrie. « Les arbres vont survivre, mais sont affaiblis. »

Ces maraîchers espéraient que des averses prévues en septembre permettent de renforcer les pommiers en vue de l’hiver, mais regrettent de constater que le mois dernier n’a pas apporté autant d’eau que souhaité.

D’autres victimes du temps sec

La santé des arbres n’est pas la seule victime de la sécheresse de cet été. La qualité des fruits est elle aussi affectée, constatent les Henrie.

« Concrètement, la production de pommes a été moindre avec des fruits de petit calibre et un peu moins juteux que d’habitude », détaillent-ils. « Notre verger réservé à l’autocueillette est essentiellement composé de pommiers de grande taille dont plusieurs sont centenaires. En réponse au stress hydrique, les arbres, par instinct de survie, ont arrêté la croissance des fruits, ce qui s’est traduit par une chute prématurée des pommes, dès le début août, et le ralentissement des fruits restants. »

Les conditions météorologiques ont aussi eu un impact « sur les cultures qui ne sont pas irriguées telles que le maïs sucré ou les haricots pour lesquels nous avons dû abandonner certaines parcelles », informent les Henrie, qui s’attendent à ce que le temps sec ait également des conséquences à long terme sur les cultures qui se produisent sur plusieurs années.

Ces derniers notent d’autant plus un retard dans la croissance de leurs citrouilles et craignent que leurs plants de fraises n’aient pas pu se propager et se fortifier, comme à l’habitude, en vue de l’année suivante.

Sans oublier que la sécheresse a aussi un impact sur la faune, expliquent M. et Mme Henrie. « Nous devons chaque année composer avec des pertes dues à la présence de ratons laveurs, chevreuils, oiseaux », commencent-ils. « La sécheresse a limité la quantité de nourriture disponible pour plusieurs animaux qui se sont attaqués à nos cultures de façon inhabituelle. »

Un manque d’eau

La personne responsable du réseau de jardinage communautaire chez Alimen-tation juste, Kath Stevenson, atteste aussi témoigner des conséquences de la sécheresse sur les jardins communautaires de son réseau.

« Le sol s’est asséché très rapidement entre les rares précipitations que nous avons eues cet été, et même avec un arrosage supplémentaire, il était assez difficile pour les jardiniers de suivre le rythme de l’irrigation », explique Kath Stevenson. « Certains jardins communautaires qui dépendent de l’eau acheminée par camion ont même signalé avoir manqué d’eau à plusieurs reprises. »

Cette saison est par ailleurs qualifiée d’une « des plus difficiles depuis très longtemps » par les agriculteurs et producteurs à qui Kath Stevenson a pu parler.

« Les légumes-feuilles comme la laitue et les épinards ont rapidement monté en graine ou se sont desséchés, les pois et les radis ont été récoltés plus tôt que d’habitude », détaille-t-iel.

« Malgré tous les efforts déployés, l’année a été très difficile », conclut Kath Stevenson. « Elle a vraiment mis en évidence à quel point cela peut être difficile lorsque cet équilibre est rompu. »

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L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

 

 
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