Le 1er février dernier, la députée fédérale d’Orléans, Marie-France Lalonde, a été décorée de l’ordre national du mérite à l’ambassade de France au Canada dans une cérémonie tenue en présence des proches et amis de Mme Lalonde.
|
Le 1er février, la députée Marie-France Lalonde a reçu les insignes de Chevalier dans l’ordre national du Mérite de l’ambassadeur de France, M. Michel Miraillet. PHOTO : AMBASSADE DE FRANCE |
« C’est avec émotion et honneur que je reçois en votre compagnie l’insigne de Chevalier dans l’ordre national du Mérite de la République française », a mentionné Mme Lalonde à l’ambassadeur Michel Miraillet, qui lui avait remis l’insigne, une médaille en forme d’étoile à six branches doubles émaillées de bleu, surmontée d’une bélière formée de feuilles de chênes entrecroisées.
L’ordre national du Mérite a été institué le 3 décembre 1963 par Charles de Gaulle et cherche à récompenser les mérites distingués acquis soit dans une fonction publique, civile ou militaire, soit dans l’exercice d’une activité privée.
Dans le cas de la politicienne, la distinction « symbolise la reconnaissance par la République française de la contribution de Mme Lalonde à la défense de la langue française et pour son attachement à la démocratie et à l’humanisme », peut-on lire dans le communiqué émis par l’ambassade.
Élue députée pour la première fois en 2019, Mme Lalonde a toutefois entamé sa carrière politique au niveau provincial, en faisant son entrée à l’Assemblée législative de l’Ontario en tant que députée d’Ottawa- Orléans en 2014.
Elle y a d’ailleurs tenu plusieurs fonctions, dont ministre des Services gouvernementaux et des Services aux consommateurs, de ministre de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels et de ministre des Affaires francophones.
Au niveau fédéral, elle a occupé les fonctions de secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté et de secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique et des Langues officielles.
Avant son entrée en politique, elle avait mené une carrière dans le domaine du travail social.
« Mes années depuis mon entrée en politique, il y a 10 ans déjà, m’ont permis à maintes reprises de représenter la francophonie ontarienne et canadienne que ce soit à titre de ministre de la Francophonie de l’Ontario et Sherpa de l’Ontario au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie, mais c’est principalement dans mon rôle de présidente de l’Association interparlementaire Canada-France qui a été des plus marquants par rapport à l’importance vitale des relations entre le Canada et la France », a souligné la députée lors de la cérémonie.
Elle a d’ailleurs profité de l’occasion pour rappeler le travail de collaboration entre le Canada et la France qui a permis d’ériger le Monument Amicitia France-Canada au cimetière Beechwood. « Un monument qui est la définition même de l’amitié profonde entre nos deux pays », a-t-elle affirmé.