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Semaine de 4 jours à L’Étoile-de-l’Est
André Magny
IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais
27 avril 2023

Quel enfant n’a pas rêvé d’aller à l’école seulement quatre jours par semaine? Ce rêve se réalisera probablement en août 2023 pour certains élèves de deux écoles élémentaires du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE), dont L’Étoile-de-l’Est à Orléans.

C’est l’administration du CECCE qui a sélectionné L’Étoile-de-l’Est et l’école Saint-Rémi, pour ce projet pilote, qui s’adresse aux élèves de la maternelle à la sixième année.

En déplacement, la directrice de L’Étoile-de-l’Est, Mona Leblanc, a fait parvenir à L’Orléanais un courriel dans lequel elle explique que le choix du CECCE s’est arrêté sur ces deux écoles en raison notamment de « l’effectif scolaire qui permettrait d’offrir l’horaire à 4 jours à tous les niveaux scolaires selon l’intérêt des parents ».

La période d’inscription n’est toutefois pas encore commencée. Des réunions d’information pour les parents et les enseignants ont notamment fait partie du processus d’information. Selon Mme Leblanc, « beaucoup de commentaires positifs » ont émergé à la suite de l’annonce du projet. Les familles « trouvent généralement le concept novateur et très positif au niveau du bien-être des élèves et de l’équilibre vie scolaire et personnelle ».

Il reste toutefois certains points à éclaircir comme le nombre d’enfants que contiendront les classes de quatre jours et l’accord du ministère de l’Éducation de l’Ontario.

D’après les propos de Mme Leblanc, à la suite d’échanges entre le CECCE et le ministère, le Conseil est optimiste sur la décision que prendra le ministère. L’approbation devrait être rendue publique d’ici la fin avril.

Si en Ontario, le CECCE semble être le premier conseil scolaire à vouloir offrir ce nouveau type d’horaire, l’expérience n’est pas nouvelle dans le monde de l’éducation. Elle est déjà offerte aux États-Unis et largement en France.

D’après Mme Amal Boultif, docteure en éducation et professeure adjointe à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa, l’arrivée d’un tel projet avec deux écoles pilotes est de bon augure. En se référant à ce qui se fait en France depuis une dizaine d’années, elle estime que la science a démontré, grâce à l’horloge chronobiologique, que les enfants avaient plus de concentration en matinée avec les matières importantes comme le français ou les mathématiques, alors que l’après-midi doit être consacré à divers projets pédagogiques. Il est aussi important de voir comment « la cité », pour reprendre ses termes, va tenir compte du besoin des parents, ne serait-ce que pour le transport des enfants. Une analyse du projet dans un an sera importante d’après Mme Boultif.

Catherine-Sophie Ménard, co-présidente du conseil d’école, salue « ce projet innovateur ». À ceux qui auraient des objections, elle rappelle deux fois plutôt qu’une qu’il s’agit d’un choix des parents « C’est du cas par cas. » Selon elle, nombre de parents y voient beaucoup d’avantages comme celui de passer plus de temps en famille.

Son de cloche différent chez Nicolas Blanchard. Dans une lettre qu’il a adressée à M. Marc Bertrand, le directeur de l’éducation au CECCE, et qu’il a fait suivre à L’Orléanais, le père de famille explique que la COVID-19 a entraîné des conséquences sur l’apprentissage scolaire. « Dans ce contexte, je crois qu’il est crucial de mettre en place des mesures qui aideront les étudiants à rattraper le temps perdu et à combler les lacunes de leur apprentissage. Une semaine scolaire plus courte ne fera qu’aggraver cette situation en réduisant le temps d’enseignement disponible. »

Quant à Julie McClure, enseignante d’arts à l’Étoile-de-l’Est, si elle déplore pour le moment un certain « inconnu » entourant le projet, comme plusieurs de ses collègues, elle se dit « excitée » face au nouvel horaire.

Et ce ne sont pas les 38 minutes par jour supplémentaires qui lui font peur afin que tous les élèves aient le même nombre d’heures d’enseignement. « Ça changerait ma vie ! », assure l’enseignante, qui aurait ainsi plus de temps en famille pour voyager, mais sans doute aussi pour ses corrections et la préparation de ses cours.

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L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

 

 
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