Dentes envers leur députée fédérale, Marie-France Lalonde, fraîchement réélue à la suite de l’élection fédérale du 28 avril. Si le Parti libéral forme à nouveau un gouvernement minoritaire, les expectatives des Orléanais n’en sont pas refroidies.
Mis à part le fait qu’il aimerait que Mme Lalonde « se rende plus accessible à ses électeurs »,
l’Orléanais Ian Gadbois tourne son regard vers le gouvernement dans son ensemble. Les relations commerciales avec les États-Unis, l’amélioration de la productivité au pays et les investissements en défense figurent parmi ses priorités en ce nouveau mandat libéral.
Militante pour les droits en matière d’armes à feu et résidente d’Orléans depuis bientôt 40 ans, Tracey Wilson aimerait pour sa part que le gouvernement démontre une plus grande ouverture d’esprit en ce qui a trait aux détenteurs de permis d’armes à feu. Elle souhaiterait pouvoir rencontrer sa députée fédérale en tête-à-tête pour en discuter, mais rapporte ne pas être parvenue à organiser une rencontre avec elle jusqu’à maintenant.
Le financement de logements abordables, les soins de santé et l’environnement : voilà les priorités de Barbara Zarboni. Cette Orléanaise aimerait que le gouvernement investisse pour permettre à plus de résidents d’avoir accès à « un endroit sûr pour vivre à un prix abordable ». mette un terme à la privatisation des soins de santé, et s’attaque aux « incendies de forêt, inondations et fortes chaleurs qui affectent la santé humaine ».
Quant à Oulai B. Goué, qui a représenté le NPD à Orléans lors de la dernière campagne électorale, il a pour attentes envers Mme Lalonde qu’elle contribue à « protéger les Orléanais et Orléanaises et tout le Canada contre les assauts de l’administration Trump notamment sur le plan économique ».
Fonction publique et impôts
La fonctionnaire fédérale, Kim, qui préfère taire son nom de famille pour des raisons de confidentialité, appelle Mme Lalonde à militer pour que la présence au bureau des employés de la fonction publique revienne à deux jours, plutôt que trois.
« Il est bien connu que nous participons à des réunions virtuelles la plupart du temps et que nous ne travaillons pas avec nos collègues au bureau en raison du manque d’espace », rappelle-t-elle. « Il y a également un manque d’espace aux endroits de travail partagés de la Place d’Orléans », insiste cette dernière.
« En tant qu’investisseuse immobilière, je m’inquiète de la valeur de ma maison et de la sécurité dans les rues, et je pense que les impôts sont trop élevés », opine pour sa part Vanessa Mel, mère de trois enfants et résidente d’Orléans depuis une dizaine d’années.
Les engagements de Mme Lalonde
De son côté, Marie-France Lalonde s’engage à, localement, « travailler à élargir une présence fédérale dans notre communauté en demandant que le projet pilote de cotravail à la Place d’Orléans devienne permanent en offrant plus d’espace de travail afin de soutenir les membres de la fonction publique à Orléans ».
« Je vais également travailler en collaboration avec la Ville d’Ottawa pour assurer la construction du pont piétonnier du TLR à la station Trim », poursuit-elle. « Je vais aussi prioriser l’accès à la propriété et suis ravie de la position de notre gouvernement quant à doubler le taux de construction résidentielle pour bâtir des logements plus abordables et éliminer la TPS pour les acheteurs d’une première maison. »
Mme Lalonde rappelle qu’Ottawa a pour priorité de « travailler à assurer un Canada fort, protéger notre souveraineté, assurer notre sécurité nationale, réduire les barrières interprovinciales et investir dans les Canadiens, notamment avec une réduction de taxes ».